Ha, mais c’est qu’il commence bien le chapitre premier. On entre comme dans un rêve dans l’humour, la douceur, l’amour et on tombe comme une tête dans le panier au pied de la guillotine. C’est incisif, tranchant et ça donne envie de se plonger dans le chapitre deux.
L’écriture d’Anthony Lamacchia est tantôt incisive :
« Le lendemain, Julia Dûmur fut retrouvée morte, assassinée ».
Tantôt poétique :
« les pierres tombales autour de lui émettaient une mystérieuse phosphorescence. Chacun de ses pas chuchotait un écho feutré et chacune de ses expirations produisait une vapeur blême ».
En tout état de cause la plume mérite que l’on s’y attarde.
Elle est bien présente et nous amène ces questions à faire tourner les pages. Il faudra deux petites heures pour en arriver à la plus belle de toute. Quelques maladresses viennent malheureusement ternir un peu la qualité de l’œuvre.
– Le dialogue de la psychiatre manque de réalisme avec un peu trop de termes négatifs, sans compter sur une faute professionnelle par révélation d’une identité de « patiente » ;
Pour autant cela n’enlève rien à la suite du livre, car là n’est pas l’essentiel.
Une novella plus qu’un mini roman qui vaut le coup d’être lue. On y retrouve l’essence première de grands auteurs et cette essence mérite d’être plus amplement répandue dans une version plus raffinée. Je recommande en cela l’acquisition du e-book qui pourrait ainsi profiter d’une belle mise à jour afin de transformer le récit en mini roman voire plus, quitte à ce que son prix augmente à juste titre.
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