Pour beaucoup, l’hiver est synonyme de joie, d’allégresse. C’est la saison du cocooning, des festivités hivernales, des liens familiaux qui résonnent du rire des enfants. Mais pas pour tous. Pour certains se sont des souvenirs de souffrances, de différences, des envies d’être ailleurs, un ailleurs d’où l’on ne revient pas. La transition annuelle est pour moi un accouchement difficile, entre naître et mourir. Heureusement, il me reste une petite lumière qui me chauffe un peu et m’invite à rester. Cette petite lumière est le feu qui brille dans les yeux de ma compagne Corinne Darcy.
L’hiver prend ses quartiers et installe son froid
Acéré et rompu aux morsures de glace
De ses crocs acérés il perce avant menace
Les gisants congelés témoignent leur effroi
En mon cœur éperdu qui lentement se fige
Ne reste plus grand chose il s’éteint tristement
La dernière braise qui le tenait vivant
Ne tiendra plus longtemps au rythme qui l’afflige
Comme un dernier adieu au silence hivernal
Je vois mon souffle court s’élever en nuage
Et se perdre à mesure que se tourne ma page
Recouvert du manteau qui lentement s’étale
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