Assise sur un banc, ignorée des passants
Tout en elle respire la sagesse d’avant
Sa vie est une histoire gâchée par ses enfants
Tandis que sa mémoire s’écoule lentement
Dans le halo de brume de mon regard humide
Je la vois scintiller à mesure que se vide
Autour de moi la place où passaient tant de gens
Sans saveur sans odeur petits et transparents
Je m’en irai demain pour lui tenir la main
L’écouter me parler pour qu’elle se sente bien
Et les passants pressés la verront radoter
Comme une vieille femme usée des lendemains
Sans voir qu’elle n’est pas seule, car lui tenant la main
Un ange de bonté est venu la chercher
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