Je regarde à loisir comme une aube de brume Se réveiller l’amour aux caresses du vent Elle ondule et s’étire au soleil qui consume Et brille au nouveau jour de reflets captivants Quelques restes d’un voile à sa lune accrochés Font naître des frissons sur le grain de sa peau Et tout autant d’étoiles à mes yeux embués Dans la contemplation des courbures de son dos Sa longue chevelure sur ses épaules nues Dont s’échappe un parfum aux essences marines Lui donne cette allure de petite ingénue Dessinée par la main d’une artiste divine Il n’est rien de plus beau que le corps d’une femme Sans atours fallacieux maquillés de malice Sa grâce est un cadeau pour mon cœur et mon âme Il brille dans mes yeux tel un feu d’artifice