Tout est parti d’une story sur Instagram. L’histoire était alléchante, il restait à la vérifier en dehors de la virtualité. Chose faite et cela en valait largement un poème.
Œuvre photopoétique #6 déposée sur une table du restaurant Le Navarre à Lourdes.
Sur son lit de verdure il repose en hommage À ces lieux de pâture où naissent les fromages Son suave fumet son empreinte olfactive En vient à parfumer ma plume qui s’active Près de lui allongées rien qu’à ma vue croustillent De belles et bien bronzées tranches qui m’émoustillent À l’eau de ma bouche ne manque que le vin J’entends qu’on le débouche on frôle le divin L’influent sortilège la story d’Instagram M’invite au sacrilège à chaque photogrammes Et je plonge et replonge ivre en déperdition Au plaisir que prolonge mon âme en perdition Ce n’est qu’en arrivant aux veines de la planche Qui servaient de divan à cette folie blanche Que revint ma raison le temps de commander En toute déraison un gourmand de café J’ai testé Le Navarre et j’y ai succombé Mon âme quelque part en reste perturbée Mes papilles acclament des mets des Pyrénées La carte en fait réclame et me crie revenez