Le silence fane les fleurs est un poème relatant cette perte de couleur, cette perte d’éclat de celles et ceux qui attendent l’illusion derrière leurs écrans et sur leurs claviers. La plupart du temps il arrive ce moment, où pris au jeu, l’un s’éloigne et l’autre se perd.
Le silence fane les fleurs
Je me suis écorché au fil de vos silences Puis je me suis flétri comme une fleur sans eau Votre voix résonnait à d’autres pas de danses Et dans un coin l’ennui m’a fait perdre vos mots Plusieurs fois j’ai crié et attendu des heures Avant de voir soudain dévaler l’avalanche De retours pianotés sans vraiment de chaleur J’ai perdu mes quatrains écrits lors de nuits blanches Je ne vous en veux pas d’avoir laissé ternir Ce qui n’était ma foi qu’amour sans avenir Puisque le résultat est cet éloignement Je garderai le mieux que vous ayez su dire Ces échanges sérieux et ces éclats de rire Ce n’est pas un adieu mais un renoncement