Les fleurs d’inhumanité

Échoué sur une petite graminée, le masque flottait en piètre étendard de notre passage éphémère et pourtant si délétère. La photo était dans ma tête avant même son traitement. Les rimes ont suivi le chemin.
Œuvre photopoétique #002 déposée sur un palmier du miroir d’eau à Port Leucate
Les fleurs d’inhumanité
De l’infiniment grand à celui du petit L’homme s’est vu au centre de sa galaxie Usurpant sans raison ce qui n’était sa place L’égo est le poison qui tout autre surpasse Ainsi le monde s’est replié sur lui-même À mesure qu’il ouvrait tous les écosystèmes De notre pollution d’être tout simplement Nous avons gangréné le moindre emplacement Et nous avons semé par dessus nos épaules Nos graines corrompues sans éthique et contrôle Sans respect pour nous-mêmes en toute impunité Jusqu’à voir fleurir les fleurs d’inhumanités