Valérie est une de ces amies que l’on rencontre pour la vie. Elle est une musique, un murmure, un air frais et vivifiant qui nous saisit pourtant d’une douce chaleur. Une chaleur réconfortante, celle que son cœur ne cesse de prodiguer autour d’elle. Par cette photopoésie, je rends aussi hommage à son homme artiste.
Photopoésie #007 donnée à Valérie
Bien tard les grands sommets ont vu blanchir leurs cimes Sous les assauts brûlants du soleil sur la chaîne Au recul des glaciers que la chaleur décime Les joues de Pyrénées en pleurs font les moraines De ces larmes de pierre que des idiots érigent En cairns outrageux qui accentuent leur mort Nos montagnes s’effritent les Hommes les affligent Insouciants parasites sans pitié ni remords Pourtant j’ai foi encore lorsque le jour se lève Sur ce triste horizon qui va de mal en pis De voir ces artisans qui prendront la relève Pour éclairer nos âmes au clair d’une Lampy Alors clamez poètes écrivez chansonniers Dessinez ou peignez sculptez ou façonnez Faites sonner votre art en rythmes effrénés Et faites les connaître ces belles Pyrénées