Au détour d’un chemin, un panneau publicitaire, des mots. Au prolongement de ma main, ma femme, ses mots. Et de reprendre alors quelques laisses de mer, notes d’écume et vapeur de lune pour en rimer le tout lorsque la nuit se pose, délicate à Port Leucate.
La photopoésie #005 est cachée sur un banc en bordure des « rizières » de Port-Leucate.
Au repos de la mer quand le soleil se pose Sous les laisses de mer que les vagues déposent J’entends jouer sur l’eau quelques notes d’écume Que murmurent les flots étouffés par la brume Aux plages désertées viennent les goélands En groupe disserter dans un dernier élan Car l’ombre sur les dunes traîne son manteau noir Et des vapeurs de lune s’étirent dans le soir Là assis sur un banc sur un tapis de bois Contemplant le ruban d’étoiles qui flamboie Je laisse aller mes songes mes pensées délicates Au temps qui se prolonge la nuit à Port Leucate